Mais qu’est-ce qu’un foodie? Nicole Weston de Slashfood répond à la question dans son billet What is a foodie, anyway?:

«Pour être un foodie, il ne suffit pas d’aimer la nourriture, il faut aussi s’y intéresser. Tout comme un bon étudiant a soif de connaissances, un foodie veut apprendre sur la nourriture. Un foodie ne répondra jamais à la question « qu’est-ce que tu mange? » par « je ne sais pas ». Il y a quelques traits fondamentaux pour être un foodie, comme il y a des traits fondamentaux qui sont fournis avec toutes les étiquettes. Généralement, vous devez savoir ce que vous aimez, pourquoi vous l’aimez, reconnaître pourquoi quelques plats ou ingrédients sont mieux que d’autres et désirer manger de la nourriture de bon goût en tout temps.»

Les 2Capricieux, qui avaient attirés mon attention pour leurs superbes photographies du Dîner en Blanc de Montréal, tiennent à jour un répertoire des twitters gourmands montréalais.

Blogueurs, foodies, critiques gastronomiques, restaurants, chefs, épiceries, pâtisseries, boulangeries, cafés: tout ce qui touche la langue et atteint le ventre y passe. En d’autres termes, on peut dire que l’amour de la nourriture y est répertorié. Ils s’imposent donc comme incontournable pour les foodies qui s’aventurent sur Twitter.

En octobre dernier, Suzanne Lortie écrivait le billet Twitter au menu dans lequel elle démontrait la pertinence de l’utilisation de Twitter pour les foodies et les commerces du secteur de l’alimentation:

«Une des voies les plus prometteuse pour Twitter – et certainement une des raisons expliquant son succès chez les foodies – est le fait de miser sur le «terroir» de ses abonnés. Twitter a un potentiel de portée locale fabuleux.»

Serait-ce le nouveau sujet chaud à temps pour le repas des fêtes en famille? C’est forcément une alléchante alternative pour dévier les conversations des sujets qu’on aura pris en grippe.

Image: lu_lu